Engineering

Réduction de la concentration de mercure des résidus de combustion
Nous fournissons des études et des conseils axés sur les technologies de réduction et d’élimination des concentrations de mercure dans les résidus de combustion générés lors de la combustion de charbon noir dans les centrales électriques et les installations de chauffage. Nous élaborons des études pour de petites sources locales aussi bien que de grandes unités industrielles dans la gamme de débits de résidus de combustion de 10 000 à 3 000 000 m3/h.
L’étude est préparée par notre division engineering, voir les coordonnées de contact.

Dosage de charbon actif dans les résidus de combustion
En pratique, la méthode la plus courante consiste à réduire la teneur en mercure en dosant du charbon actif en poudre dans les résidus de combustion. Grâce à sa grande surface spécifique, le charbon actif est capable de lier le mercure à la surface sur la base du principe d’absorption. Le dosage du charbon dans le système est un processus complexe, car il dépend de la distribution très approfondie du charbon actif dans le flux de résidus de combustion. Le plus souvent, du charbon actif est injecté dans le système à un point situé avant que les résidus de combustion ne pénètrent dans le réchauffeur d’air, à savoir une plage de température des résidus de combustion de 140 à 180 °C. Le charbon actif est ensuite transporté par le flux de résidus de combustion vers le filtre en tissu installé ultérieurement, où le mercure lié à la surface du charbon actif sur le tissu du filtre est séparé. Le charbon séparé est ensuite transporté avec les cendres séparées des trémies du filtre en tissu vers le système de stockage au moyen d’un transport pneumatique installé ou une partie du matériau séparé est ramenée à l’entrée du filtre en tissu pour être réutilisée.
Le système utilisant le dosage de charbon actif en combinaison avec l’installation d’un filtre en tissu peut séparer jusqu’à 99 % du mercure contenu dans les gaz. En plus des formes oxydantes du mercure, la forme élémentaire du mercure peut être piégée dans une certaine mesure à la surface du charbon actif. Afin d’augmenter l’efficacité de capture de la forme élémentaire du mercure, des composés à base d’halogène (par exemple des bromures) peuvent être ajoutés à l’additif au charbon activé en raison de l’oxydation en la forme divalente de mercure décrite ci-dessus. La quantité de charbon actif injectée dans le processus doit être optimisée en fonction des paramètres de fonctionnement réels de la chaudière et du système raccordé. Une concentration plus élevée de cendres volantes peut en effet être attendue dans les gaz lors de la combustion de charbon brun à haute teneur en cendres. Les cendres produites par la combustion du charbon ont des propriétés similaires à celles du charbon actif injecté, c’est-à-dire une grande surface spécifique. Avec une quantité suffisante de gaz de combustion, les cendres volantes sont capables de lier le mercure à la surface. Ce processus permet d’économiser sur consommation de charbon actif coûteux.

Modifications des absorbeurs de désulfuration
Cette méthode est basée sur une modification appropriée et une modification des séparateurs de gouttelettes des absorbeurs existants des technologies de désulfuration par voie humide installés dans les centrales au charbon.